Il existe de nombreuses façons de cuire le riz: à la créole, version pilaf, à l’autocuiseur… Or ces différentes manières de cuire du riz sont issues des différentes cultures et régions du monde qui produisent et consomment traditionnellement du riz.
Alors comment vous y retrouver? Et surtout comment réussir, en un tour de main, un riz tendre et moelleux parfaitement cuit ?
Suivez-nous pour faire le tour des différentes méthodes de cuisson et vous livrer notre secret pour cuire le riz !
Les différents modes de cuisson du riz
Le riz est un aliment de base dans une très grande partie du monde. Et il en existe près de 40 000 variétés !
On en trouve pour tous les goûts et de toutes formes. Alors certaines variétés sont à long grains, d’autres sont rondes. on en trouve également du gluant, du rouge, du noir, du complet, du blanc…
Il y a de quoi faire perdre la raison au néophyte qui se penche sur la question au détour d’un rayon !
Or chaque variété de riz à ses particularités qui proviennent de leur bassin d’origine. Ce qui explique pourquoi chaque culture a développé des recettes bien différentes pour le cuisiner.
Donc trois grandes “tendances” se dessinent donc entre chaque continent pour la cuisson du riz. Nous allons alors voir leurs principales différences.
Cuisson à la créole
Aux Antilles le riz est cuit “à la créole” : on le mélange à une très grande quantité d’eau pour le fait bouillir pendant 15 minutes dans une grande casserole.
C’est pour cette raison que cette méthode de cuisson est parfaitement adaptée pour le riz long grain qui est produit dans cette région. Elle permet surtout d’obtenir un riz aux grains fermes et parfaitement décollés les uns des autres.
Le riz pilaf
La méthode du riz pilaf est originaire du moyen-orient et d’Asie centrale. Mais savez-vous que cette méthode de cuisson est également utilisée pour cuire le quinoa ou même le blé?
La particularité de la préparation du riz pilaf se trouve au tout début de la cuisson. C’est à dire que plutôt que d’ajouter de l’eau immédiatement, il faut faire revenir le riz dans de l’huile ( avec en option : de petits oignons émincés), jusqu’à ce qu’il devienne translucide.
Ensuite, on rajoute deux fois son volume en eau pour le faire cuire à feu doux jusqu’à absorption complète. Et c’est cuit lorsqu’il n’y a plus d’eau.
En outre ce mode de cuisson est notamment à la base du risotto !
Cuisson Vapeur à l’autocuiseur
Cette méthode est utilisée dans toute l’Asie.
Pour info, un autocuiseur est une sorte de grosse marmite qui cuit le riz à la vapeur. Vous en apercevez surtout des énormes sur les plans de travail des restaurants asiatiques, (et c’est aussi là dedans qu’est enfermé le démon Picollo dans Dragon Ball Z 😉 ).
Le principe est simple. Vous ajoutez un verre et 1/2 d’eau pour un verre de riz blanc, (pour le riz complet, il faut doubler les proportions. Car ce dernier absorbe beaucoup plus d’eau que le riz blanc pendant la cuisson).
Mais pour bien réussir cette méthode, le riz doit être lavé au préalable. Cela va lui enlever toutes les poussières et l’excès d’amidon qui risquent de le rendre collant pendant la cuisson.
La cuisson prend ensuite environ 10-15 minutes et s’effectue toute seule. Cependant la plupart des autocuiseurs sont équipés d’un système qui vous alerte de la fin de la cuisson. Mais il permet également ensuite de maintenir le riz au chaud jusqu’au service.
Notre recette préférée : Réussir le riz vapeur sans autocuiseur !
Notre méthode préférée (pour l’instant 😉 ) est la méthode asiatique. Simple et rapide, elle nous donne entière satisfaction pour la plupart des recettes que nous cuisinons.
Car nous avons eu plusieurs mauvaises expériences avec des autocuiseurs de marques européennes (ceux-ci ont rapidement rendu l’âme. Puis appels frustrés au SAV des marques concernés. Pour beaucoup de frais inutiles). Et de surcroît, un autocuiseur prend une place conséquente sur le plan de travail.
Ainsi, après notre deuxième mésaventure avec un autocuiseur classique, nous avons alors beaucoup hésité : devions-nous en prendre un “original venu d’Asie”, dont tout le monde nous vante les mérites ? (meilleur du point de vue de la qualité et de la conception).
Ou alors devions-nous tout simplement abandonner cet ustensile et profiter de la place ainsi gagnée dans notre cuisine ?
Et si on pouvait profiter du meilleur des deux mondes ?
On a donc choisi le meilleur ! 🙂
C’est la cuisson à l’asiatique, sans autocuiseur !
Le principe est le même. On rince bien le riz, et on le place dans la casserole. Ensuite on rajoute de l’eau dans des proportions quasiment identiques à celles préconisées pour une cuisson à l’autocuiseur. Pour rappel, vous ajoutez un verre et 1/2 d’eau pour un verre de riz blanc, (pour le riz complet, il faut doubler les proportions). Le niveau de l’eau doit être supérieur à celui du riz.
Puis on couvre et on entame la cuisson sur feu moyen pour 10-15 minutes.
Cependant, nous préférons saler l’eau du riz dès le départ. Cela permet d’harmoniser la saveur salée pour ne plus avoir besoin de saler le plat ensuite. Mais tout dépend de vos goûts. Certaines personnes n’aiment pas saler l’eau du riz et prefèrent saler le plat !
Pour info: D’ailleurs en Asie personne ne sale l’eau d’un autocuiseur.
Mais il faut surveiller la cuisson et lorsque toute l’eau est absorbée : hop c’est prêt !
Le dosage de l’eau devient une question d’habitude. Et il est parfois mieux réussi que certaines fois. Mais on finit rapidement par attraper le “coup de main” en fonction du riz que l’on préfère cuisiner.
En effet chaque variété de riz n’a pas le même degré d’absorption. Et elle variera également si le riz est complet, semi-complet ou blanc.
Cela reste tout de même simple et vous prendrez très rapidement l’habitude !